Pour cette exposition, Jean-Paul Marcheschi a puisé son inspiration dans le musée et son environnement, mais aussi dans Les Fastes d’Ovide, livre des fêtes qui jalonne le calendrier romain, divisé en jours fastes et néfastes. Il a ainsi conçu une série de tableaux qu’il a nommés « œuvres claires » et « œuvres sombres ». Une multitude de feuilles, accrochées bord à bord, formaient d’exceptionnelles compositions oniriques. En parallèle, des sculptures réalisées en cire, et fondues en bronze pour certaines, envahissaient le sous-bois et les salles du musée. Fragments de ciel, pierres, crânes, personnages, animaux, animaient un univers hors du temps, peut-être proche de celui des origines.
Quatre œuvres sont toujours présentées au musée. Deux sculptures en bronze (l’Acrobate et le Nocher et son ombre) et un tableau (le Plongeur) ont été acquis par le Conseil général de Seine-et-Marne. « L’Horus », en bronze, est déposé provisoirement par l’artiste.